Semaine du 30 novembre au 6 décembre 2015
Nouvelles de nos membres et de la Coalition
Solidarité et inclusion sociale | Demi-journée d’échanges
En lien avec la future consultation publique en matière de Solidarité et d’inclusion sociale, le Comité consultatif Jeunes (CCJ) et la Coalition des organismes communautaires pour le développement de la main-d’oeuvre (COCDMO) vous convient à une demi-journée d’échanges pour explorer les enjeux qui nous concernent et faire connaître les bonnes pratiques de notre secteur afin de notamment faciliter la rédaction de nos mémoires respectifs.
Quand: le 9 décembre 2015, de 13h00 à 16h30
Où: Centre Saint-Pierre, Salle 200 – Laure Gaudreault, 1212 Rue Panet, Montréal
Quoi: Réflexion et échanges afin de renforcer nos prises de position dans le cadre de la consultation publique.
Combien: Gratuit
Inscription obligatoire ici.
N’hésitez pas à faire circuler: l’événement est ouvert à tous!
Un bref document préparatoire est disponible ici
Dans un souci de faciliter la participation des membres qui ne pourraient être présents à l’événement, nous offrons la possibilité aux absents d’enrichir la discussion par le biais de ce court questionnaire.
Section spéciale: Projet de loi 70
Aide sociale: La nouvelle coalition Objectif Dignité répond au ministre Hamad
En réponse au dépôt du projet de loi n° 70, le 10 novembre dernier par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, M. Sam Hamad, vingt organisations ont lancé ce matin la toute nouvelle coalition « Objectif dignité ». Alors que le ministre vise à réintégrer au marché de l’emploi les premiers demandeurs d’aide sociale, au moyen de mesures obligatoires et de pénalités financières, Objectif dignité propose plutôt la mise en place de mesures permettant une réelle sortie de la pauvreté pour les personnes assistées sociales, tout en assurant leur dignité.
Source: CNW Telbec, publié le 1er décembre 2015
Projet de loi 70: le SFPQ appuie le Coalition Objectif Dignité
Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), de concert avec la Coalition Objectif dignité, dénonce vigoureusement le projet de loi 70, qui ne fera qu’augmenter la pauvreté et la stigmatisation des personnes assistées sociales. Le SFPQ représente le personnel du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MTESS), c’est-à-dire les agentes et les agents d’aide socioéconomique qui connaissent très bien les difficultés quotidiennes auxquelles sont souvent confrontées les personnes assistées sociales : problèmes de logement, faible niveau de scolarisation, exclusion sociale et discrimination. Avec son nouveau programme, déplore le Syndicat, le ministre Hamad fait fi des connaissances actuelles sur les véritables moyens pour lutter contre la pauvreté et favoriser la création d’emplois de qualité.
Source: SFPQ, publié le 3 décembre 2015
Editorial: Quebec welfare changes are worrisome
The Quebec government has introduced legislation to change welfare rules. Its goal is to help “break the vicious cycle of poverty,” in the words of Labour Minister Sam Hamad. No one will deny the urgency of that objective.
Some of the proposed changes, however, raise concerns.
Source: The Gazette, publié le 30 novembre 2015
Un projet de loi 70 hors-la-loi
Dans la façon dont il vient sournoisement modifier la loi sur l’aide sociale, le projet de loi 70, « visant à permettre une meilleure adéquation entre la formation et l’emploi ainsi qu’à favoriser l’intégration en emploi », s’annonce comme la pire atteinte à la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale depuis son adoption à l’unanimité en décembre 2002 à l’Assemblée nationale du Québec. Il vient entraver une longue histoire d’action citoyenne en matière d’aide sociale et de protection du revenu à laquelle la loi de 2002 a contribué d’une façon qui commençait à porter ses fruits dans l’action publique et dans les mentalités. Si les modifications annoncées étaient adoptées, les dommages seraient majeurs.
Source: IRIS, publié le 1er décembre 2015
À l’Assemblée nationale, des militants font déferler… des avions en papier
Un groupe opposé à des changements à l’aide sociale a perturbé la période des questions, mardi, en lançant des avions en papier au Salon bleu de l’Assemblée nationale. Une dizaine de personnes présentes dans les tribunes ont rapidement été expulsées par les agents de sécurité de l’Assemblée nationale pendant que la séance était suspendue brièvement.
Le Front commun des personnes assistées sociales du Québec (FCPASQ) voulait ainsi protester contre le projet de loi 70 présenté récemment par le ministre du Travail et de l’Emploi, Sam Hamad.
Source: La Presse, publié le 1er décembre 2015
Sortir de la pauvreté
Le projet de loi 70 déposé le mois dernier par le ministre de l’Emploi, Sam Hamad, comporte à première vue un objectif louable: aider les personnes assistées sociales aptes au travail à sortir du « cercle vicieux » de la pauvreté avec le programme « Objectif emploi », destiné aux nouveaux prestataires de l’aide sociale. Les moyens d’y parvenir ou, plutôt, les contraintes que prévoit le projet de loi en cas de refus de participer à ce programme, sont toutefois préoccupants et risquent de pénaliser sans distinction les personnes qui vivent des difficultés personnelles, de scolarité déficiente, de discrimination à l’embauche ou des problèmes de santé mentale.
S’opposer au projet de loi 70 par des témoignages
Action populaire Rimouski-Neigette veut prouver au ministre Sam Hamad que son projet de loi 70 et la création du programme objectif emploi ne sont pas adaptés à la réalité des personnes en rédigeant un mémoire bonifié de témoignages et de faits vécus.
« On pense que le gouvernement a un préjugé qui dit que les gens ne veulent pas travailler alors que c’est tout à fait le contraire. Il n’a pas besoin d’arriver avec un fort incitatif à participer en menaçant de couper le chèque. Le nombre de prestataires d’aide social n’a jamais été aussi bas depuis 1975 », explique Michel Dubé.
Source: L’Avantage, publié le 1er décembre 2015
Insertion et intégration en emploi
Québec veut adapter l’immigration au marché de l’emploi
La ministre de l’Immigration, Kathleen Weil, a réaffirmé mercredi son ambition d’arrimer l’immigration aux besoins du marché du travail, sans toutefois dévoiler toutes les facettes de sa stratégie.
Elle a déposé un projet de loi en ce sens à l’Assemblée nationale, ce qui, selon elle, constitue le «premier jalon» de sa «vaste réforme» déjà annoncée et qui pourrait entrer en vigueur dans les «premiers mois» de 2017.
Source: La Presse, publié le 2 décembre 2015
Les immigrants, une richesse pour les entreprises qui les emploient – Plus de huit entreprises sur dix sondées jugent l’expérience positive
La plupart des grandes entreprises québécoises emploient déjà des travailleurs immigrants et tirent de cette expérience un bilan plus que positif, rapporte une étude du Conseil du patronat du Québec (CPQ).
Source : Le Devoir, publié le 3 décembre 2015
Mieux vaut être blanc pour obtenir un emploi à Québec
Pour une personne qui n’a pas la peau blanche, la quête d’un emploi à Québec demeure un véritable parcours du combattant, constate le directeur général du Centre R.I.R.E. 2000, Benoît Songa.
«À moins que ce soit pour des postes dans des secteurs spécialisés comme l’informatique ou les technologies de l’information et de la communication [TIC] pour lesquels les pénuries de main-d’oeuvre frappent sévèrement, nous éprouvons des difficultés à placer les personnes appartenant aux minorités visibles», témoigne M. Songa qui dirige un organisme à but non lucratif qui veille, depuis 1996, à l’intégration en emploi des personnes immigrantes.
Formation et éducation
Un emploi sur trois ne demande pas de formation
Si les jeunes occupent des emplois pour lesquels ils sont sur-scolarisés, c’est parce que ce sont là les emplois qui leur sont disponibles.
Les jeunes diplômés et les chercheurs d’emploi se plaignent parfois qu’il leur est difficile de dénicher un emploi qui correspond à leurs compétences ou à leurs études. Il semble que cette difficulté ne soit pas imaginaire.
Source : Journal Metro.com, publié le 1er décembre 2015
Des centaines de postes qui laissent les syndicats dubitatifs
Alors que le torchon brûle toujours entre Québec et le Front commun, le ministre de l’Éducation François Blais a annoncé dimanche la création de centaines de nouveaux postes d’enseignants « pour soutenir la réussite scolaire ». Cette décision, qui survient trois jours après que des sommes supplémentaires ont été consenties au secteur de l’éducation la semaine dernière, a été accueillie plutôt froidement par le milieu, qui reproche au gouvernement libéral de passer outre les négociations actuellement en cours.
Source : Le Devoir, publié le 30 novembre 2015
Promotion et défense des droits
Et si vous tombiez sur l’aide sociale?
Les prestataires de l’aide sociale écopent souvent d’une réputation peu enviable. Fainéants, profiteurs, incapables… Mais si vous receviez cette aide gouvernementale de dernier recours, réussiriez-vous à garder la tête hors de l’eau?
«Pour être accepté à l’aide sociale, il faut que tu aies épuisé toutes tes ressources. Quand tu reçois ton premier chèque, t’es déjà à terre, soutient Serge Petitclerc, un des portes-paroles de la Coalition objectif dignité. Et le montant que tu reçois ne te permet pas de te relever.»
Source: Journal Métro, publié le 3 décembre 2015
«Les banques alimentaires, ça ne fonctionne pas»
Quand il était enfant, Paul Taylor a eu faim. Il a grandi dans une famille dont la survie dépendait des banques alimentaires. Devenu adulte, il a siégé au conseil de l’une des plus grandes banques alimentaires du Canada, celle de Toronto. Aujourd’hui, il dirige un organisme d’aide dans le Downtown East Side de Vancouver, l’un des quartiers les plus défavorisés du pays.
De toutes ces expériences, il a tiré une leçon. Et elle est brutale. «Les banques alimentaires, ça ne fonctionne pas.»
Source: La Presse, publié le 2 décembre 2015
Série « La faim au quotidien » – Jeûner tous les jours
Cindy Labonté n’a rien mangé ce matin. Elle a bu un café en poudre. Elle n’a rien mangé ce midi non plus. Elle mangera seulement ce soir. C’est comme ça tous les jours. « On s’habitue », dit-elle en levant les épaules et en tirant sur sa cigarette.
Cindy a 27 ans, deux enfants, et bientôt trois. Elle est enceinte de sept mois. Le petit Gabriel est attendu au mois de janvier.
Source: La Presse, publié le 3 décembre 2015
Série « La faim au quotidien » – Pleurer à l’épicerie
La pire période, dit Fanny Parent, ce sont ces semaines qui précèdent le temps des Fêtes. « Parfois, je me mets à pleurer sur mon panier en voyant tout ce que j’aimerais acheter à mes enfants. »
L’immense majorité des produits de la belle épicerie IGA où nous nous trouvons sont un rêve inaccessible pour la jeune mère célibataire. Des raisins ? Trop chers. Des prunes, que ses enfants adorent ? Elle hésite en voyant le prix. Elle en prend finalement trois. « Au moins, ils vont en avoir chacun une. »
Source: La Presse, publié le 3 décembre 2015
Série « La faim au quotidien » – Étirer chaque sou
Stéphanie Campeau a appris très jeune l’art de composer un repas décent avec ce qu’il y avait dans le frigo. Elle n’a pas eu le choix. Stéphanie était l’aînée de six enfants. Sa mère, qui vivait de l’aide sociale, était très souvent hors du logis.
« Quand elle m’appelait et qu’elle disait : je rentre pas souper, j’avais pas le choix. Je faisais à manger avec ce que j’avais », raconte la jeune femme de 39 ans.
Source: La Presse, publié le 3 décembre 2015
Au-delà de la pauvreté
La série de dossiers sur le thème de la faim dont le second volet est publié ce matin dans La Presse met en lumière les dynamiques d’un important problème de société qu’on associe inévitablement à la pauvreté.
Pourtant – et sans jamais vouloir diminuer l’importante responsabilité de la pauvreté – la faim cache également d’autres fléaux de taille, dont la santé mentale, la violence envers les femmes, l’intégration des immigrants, l’exclusion sociale, la consommation d’alcool et de drogues, et encore davantage.
La solution anti-pauvreté de Michel Chartrand
Les «banques alimentaires» ne représentent certes pas la solution idéale pour lutter contre la pauvreté. Mais faute de mieux, elles permettent de répondre à 1,7 million de demandes d’aide alimentaire à tous les mois, dont le tiers est destiné à nourrir tant bien que mal des enfants pauvres.
Source : Journal de Québec.com, publié le 3 décembre 2015
Journée internationale des personnes handicapées – Québec solidaire salue le travail acharné des groupes de défense des droits des personnes en situation de handicap
Françoise David, porte-parole de Québec solidaire, a tenu à souligner la Journée internationale des personnes handicapées en saluant le courage et la ténacité des organismes tels que le Regroupement des organismes de promotion du Montréal métropolitain (ROPMM), l’organisme Ex aequo et la Confédération des organismes de personnes handicapées du Québec (COPHAN) qui travaillent au quotidien à faire respecter les droits des personnes en situation d’handicap.
Source : Fil-information.gouv.qc.ca, publié le 3 décembre 2015
31 M $ additionnels pour l’aide financière de dernier recours
Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, M. Sam Hamad, annonce que les prestataires d’une aide financière de dernier recours bénéficieront d’une somme additionnelle de 31 millions de dollars pour l’année 2016-2017.
Cette hausse est liée à l’indexation de l’aide financière de dernier recours à compter du 1er janvier 2016, au taux de 1,09 %. Ce taux d’indexation correspond à celui applicable aux principaux paramètres du régime d’imposition des particuliers.
Source: Fil-information.gouv.qc.ca, publié le 2 décembre 2015
Développement local et communautaire
Les organismes communautaires toujours sans réponse
Le 2 novembre dernier, plus de 180 organismes communautaires de la Mauricie et du Centre-du-Québec sont sortis dans les rues pour dénoncer leur sous-financement. Aujourd’hui, un mois après ses actions, ils attendent encore des réponses.
Source : Hebdo Journal, publié le 4 décembre 2015
Économie – Finances – Travail
Bulletin sur le marché du travail au Québec – Novembre 2015
Le Bulletin sur le marché du travail au Québec rend compte à chaque mois de l’évolution de l’emploi, de la population active et du chômage. Y figurent de l’information par région et par secteur d’activité, ainsi que des comparaisons avec le Canada et l’Ontario.
Source: Emploi-Québec, publié le 4 décembre 2015
Le Canada sort de récession, mais reste vulnérable
L’économie canadienne est sortie de sa récession avec une croissance de 0,6 % au troisième trimestre. Les exportations jouant leur rôle moteur, le PIB canadien a pu afficher une progression supérieure à celle du PIB américain en rythme annuel. Mais là s’arrêtent les réjouissances.